Composition du Jury:
Rapporteurs :
BOUCHOU MARKHOFF Béatrice, maître de conférences HDR université François Rabelais,Tours
LO Moussa, Chercheur à l'université Gaston Berger de Saint-Louis, Sénégal
Examinateurs :
CHAROY François, Professeur à l'université de Lorraine, Vandoeuvre lès Nancy, France
PINCHINAT Sophie, Professeur à l'université de Rennes 1, Irisa, France
SOW Djiby, Professeur à l'université Cheikh Anta DIOP de Dakar, Sénégal
Directeurs de thèse :
BADOUEL Eric, Chargé de recherche Inria, Rennes, France
DIANKHA Omar, Professeur à l'université Cheikh Anta DIOP de Dakar, Sénégal
Résumé:
Une propriété d’un objet est dite opaque pour un observateur si celui-ci ne peut déduire que la propriété est satisfaite sur la base de l’observation qu’il a de cet objet. Supposons qu’un certain de nombre de propriétés (appelées secrets) soient attachées à chaque intervenant d’un système, nous dirons alors que le système lui-même est opaque si chaque secret d’un observateur lui est opaque : il ne peut percer aucun des secrets qui lui ont été attachés.
L’opacité a été étudiée préalablement dans le contexte des systèmes à évènements discrets où différents jeux d’hypothèses ont pu être identifiés, pour lesquels on pouvait
d’une part, décider de l’opacité d’un système et d’autre part développer des techniques pour diagnostiquer et/ou forcer l’opacité.
Cette thèse constitue la première contribution au problème de l’opacité des artefacts d’un système à flots de tâches (système workflow). Notre propos est par conséquent de formaliser ce problème en dégageant les hypothèses qui doivent être posées sur ces systèmes pour que l’opacité soit décidable. Nous indiquons quelques techniques pour assurer l’opacité d’un système.