Depuis
l'émergence des techniques de réalité virtuelle, les efforts de
développement se sont essentiellement portés sur la restitution
d'informations visuelles, au détriment des autres canaux sensoriels.
Mais aujourd'hui, de plus en plus d'utilisateurs souhaitent pouvoir
interagir de manière plus «physique» avec les univers virtuels
et s'appuyer d'avantage sur le sens humain du toucher. Cette problématique
devient ainsi cruciale dans le domaine de l'interaction avec les
maquettes virtuelles des constructeurs industriels pour lesquels
ressentir les forces pendant la simulation d'une procédure d'assemblage
ou pendant la vérification du démontage est apparu comme un facteur-clé.
La présence d'un retour d'effort en réalité virtuelle apparaît
dorénavant comme nécessaire.
Face à cette
demande, de nombreuses interfaces à retour d'effort ont été
ou sont actuellement développées. Ces interfaces commencent
à être diffusées sur le marché grand public puisque nous pouvons
maintenant trouver des volants ou des manches à retour d'effort
qui accompagnent des jeux vidéos, ou encore des souris vibrantes
pour augmenter la navigation sur un bureau d'ordinateur ou sur
internet.
Dans ce
contexte, l'objectif de cette journée était de faire
un point sur les possibilités technologiques en termes d'interfaces
à retour d'effort et sur leurs utilisations actuelles et futures.
La journée
s'est articulée autour de 4 présentations et de démonstrations
de matériel.